Tout commence au XVIIe siècle le dix février 1673 sous les planches de la première représentation du malade imaginaire. Un drame va s’y dérouler. Dans cette pièce tout tourne autour de la médecine. Alors qu’à l’époque Molière se moque de certains de ses contemporains surtout ceux qui prodiguent des soins Régis Gautheron enfonce le clou en dépoussiérant et approfondissant le thème. Tout au long de la pièce il est question de son regard sur la santé, les médicaments et la folie. Là, se croisent pêle-mêle Antonin, Bérénice, Cyrano et tant d’autres personnages tous aussi attachants les uns que les autres. Régis Gautheron nous relate une fiction, une science des temps modernes où se mêlent complot, trahison et bien sûr tout au long de la pièce, une nouvelle façon de se pencher sur ce qu’on appelle un amour impossible. Les références sont nombreuses et permettent de lire la pièce à plusieurs niveaux. Qui est vraiment Antonin ? Y a-t-il un Dieu qui guide notre destin ou bien notre histoire s’écrit-elle dans nos gènes ? L’indice se trouverait-il dans le titre qui symbolise à lui seul le passé (Imaginus) et le présent (Galéjade)? La Galéjade n’est-ce pas cette plaisanterie, cette farce dont Molière était un maître ? Qui joue avec qui ? Qui est cet homme énigmatique que l’on trouve sur la couverture du livre ? Serait-ce un fou ou un médecin du temps passé ? Pour le savoir je vous invite à prendre votre souffle et plonger comme je l’ai fait dans cette histoire surréaliste,  épique et si l’on a encore nos yeux d’enfant, d’une certaine manière, magique.